„Plus qu’il n’en faut“ de Doris Uhlich au Festival Trouble Sentimental
Dans “mehr als genug“ (Plus qu’assez), Doris Uhlich se demande, ainsi qu’à ses invités, comment le corps devient cette « griffe » et ce que cela signifie à terme. Celle que les journaux appellent la « danseuse corpulente » remet en question l’importance de notre coquille externe et la chair sous la peau. Est-ce l’image du corps au premier abord qui domine dans la perception d’un spectacle. Existe-t-il un corps parfait pour la danse ? Et pour finir : qui est beau, et qui ne l’est pas ?
En 5 coups de fil, elle interviewe des hommes et des femmes dont les corps ne correspondent pas aux normes (de beauté) et qui en ont fait leur « griffe ». L’ont-ils fait d’eux-mêmes ou est-ce pour surmonter le regard de l’autre ? Quel étrange phénomène que cette époque, où chacun est individualiste mais refuse de sortir du rang ?